Le gras, c’est la vie!

Ma publication du jour sur facebook (oui, j’essaye de rendre facebook utile!), à peine un peu peaufinée:

Petit cadeau de Nouvel An: une magnifique recette!

Et spéciale dédicace à tous ceux qui croient, peut-être, que je suis une « cul-serrée » de la nutrition! (ma famille? Lol. Bisoux!)
J’ai beaucoup évolué en la matière ces dernières années!
Vous aussi, n’hésitez pas à remettre en question vos croyances, en matière de nutrition (ou d’autres choses), par exemple en lisant des livres récents sur le sujet: « Paléo Nutrition » de Julien Venesson, « L’intestin au secours du cerveau » du Dr David Perlmutter, « Se libérer du gluten » du Dr Alessio Fasano, les livres du Dr De Lorgeril…

La recette en bref, des pâtes à la carbonara: des pâtes fraîches (farine de blé + œufs), du porc fumé, de l’ail, du persil, du pecorino (fromage de brebis) et encore un peu d’œuf.

La bonne nouvelle pour 2020 c’est que, à part la farine de blé, je ne vois rien de trop problématique dans cette recette!
On pourrait peut-être remplacer la farine de blé par de la farine de sarrasin? Ou utiliser des pâtes 100% sarrasin achetées en magasin bio.

Bien sûr, certains aliments peuvent poser problème, en fonction des capacités digestives et des sensibilités personnelles: par exemple, certains peuvent être franchement et réellement allergiques aux œufs, mais une personne qui est en burn-out (épuisement) peut mal digérer les œufs et elle retrouvera la capacité à les digérer une fois qu’elle sera remise sur pieds. Les intolérances alimentaires peuvent être en partie une question d’épuisement général et de capacités digestives dans les choux (ex.: manque d’acide chlorhydrique, SIBO, transit « en panne »…), ainsi qu’être en partie causées par la présence de métaux lourds (amalgames dentaires au mercure, intoxication chronique, transmission mère-enfant…) et donc elles peuvent disparaître une fois qu’on s’est « détoxifié » (dépose sécurisée des amalgames, chélation « douce » avec le protocole Cutler).

Bref, à part le blé, qui me semble potentiellement problématique pour tout le monde (pro-inflammatoire via le gluten et autres anti-nutriments présents dans toutes les céréales, même « anciennes »), le fromage est du fromage de brebis (moins gênant que celui de vache, dont le type de caséine pose souvent problème), et s’il est au lait cru, consommé en quantité modérée, sur le plan nutritionnel il peut être un vrai atout (minéraux, vitamines, graisses de qualité).

Idem la viande: ce n’est pas de la viande rouge. Le porc, c’est de la viande blanche, comme le poulet, le veau ou le lapin.
La viande rouge, qui serait à restreindre, c’est le bœuf!

Et à vrai dire, le porc est aussi une viande grasse, et ça c’est top pour nous! Le gras, il en faut. Comme dit Karadoc, dans sa réplique culte de Kaamelott: « Le gras, c’est la vie »! ». Le plus beau, c’est qu’il a raison! Une alimentation riche en graisses de qualité, qui s’inspire des régimes « cétogène » et « paléo » (ex.: plein d’huile d’olive bio première pression à froid plutôt que de l’huile Lessieur, du porc fermier plutôt que du bacon industriel, etc…), c’est très anti-inflammatoire et très régénérant!

Sérieusement, les graisses de qualité, et même le cholestérol, on en a besoin pour entretenir notre cerveau, nos artères, notre peau.. Le cholestérol est indispensable à la santé, et quelque chose me dit que ce qui ressemble actuellement à une épidémie de maladies neurodégénératives pourrait être causée en partie (je dis bien seulement en partie!) par la phobie du gras qui sévit depuis des dizaines d’années.

Donc du porc de qualité, de préférence fermier, élevé en plein air, sans OGM…, et pourquoi pas carrément « cru », sous forme de salaison (saucisson, jambon sec…), ça peut être top pour assurer de bons apports en protéines, et il apporte ainsi même certaines vitamines et certains minéraux. Il suffit d’éviter les salaisons industrielles pleines de nitrites, d’en consommer raisonnablement, et d’opter pour de la salaison artisanale de qualité.

En fonction des capacités digestives, on peut être « sensible » à la salaison, comme au fromage au lait cru: on est susceptible de réagir à leurs histamines, mais le problème vient alors probablement d’avantage du déséquilibre de la flore intestinale (« SIBO » en anglais, soit « colonisation bactérienne chronique de l’intestin grêle », ou simplement « dysbiose ») que de la salaison ou du fromage eux-mêmes (s’ils sont vraiment de qualité). Et la dysbiose peut être traitée, entre autre en soutenant le transit avec certains compléments alimentaires pris régulièrement, sur le long terme, qui soutiennent en douceur la « motilité intestinale », autrement dit, qui luttent contre la stagnation, contre la constipation: triphala, ox bile, plantes hépatoprotectrices, plantes cholérétiques et cholagogues, taurine….

Le mélange féculent + viande/graisses peut aussi être très difficile à digérer pour les personnes en burn-out, dont les capacités digestives sont faiblardes (on peut alors tenter de compenser en prenant de la bétaine HCl pour l’occasion), c’est ce que les gens en pleine forme appellent simplement un plat « un peu lourd », et là c’est une question de combinaison/association alimentaire inappropriée. Si l’on mange uniquement un bout de salaison avec un bout de fromage de brebis au lait cru, ce sera une association beaucoup plus digeste, idem si l’on associe uniquement pâtes et légumes, plutôt que pâtes et viande.

Et si vous avez du mal à digérer les graisses, si vous sentez votre estomac tordre le nez à la vue d’un plat gras, ça peut être le signe que votre foie et votre vésicule biliaire auraient besoin de soutien. Les plantes hépatoprotectrices, cholérétiques et cholagogues, celles qui soutiennent le transit, en soutenant la production de bile – qui est un laxatif naturel, soutiennent aussi la digestion des graisses en stimulant justement cette production de bile, indispensable à la digestion des graisses.
Autrement dit, une constipation chronique peut être causée en partie par une alimentation trop pauvre en graisses!
Pas de graisses = pas de bile = transit faiblard!
Les plantes hépatoprotectrices majeures (efficacité attestée par des études cliniques) sont le chardon-marie et le desmodium, qu’on trouve facilement en magasin bio (ou boutique web comme Onaterra) sous forme d’extraits standardisés, en  ampoules buvables (voir de préférence les marques Dietaroma ou Santarome, plutôt que SuperDiet, plus faiblement dosé). On peut prendre ces plantes en cures régulières, une semaine par mois, ou un jour sur deux, voir même – selon les cas, tous les jours pendant plusieurs mois.
Quelques plantes cholérétiques et/ou cholagogues: le radis noir (qu’on trouve aussi en magasin bio sous forme d’extraits, en ampoules buvables), le pissenlit, l’artichaut, le romarin, la lavande…, qu’on peut par exemple préparer en tisane ou prendre en gélules (voir le site ABC De La Nature, L’Herboristerie du Valmont, François Nature…). On peut prendre ces plantes ponctuellement, quand le transit ralentit trop (moins d’une selle par jour), et/ou quand la digestion des graisses laisse à désirer (reflux, « lourdeurs »…).
Ce type de cure « pour le foie » (et la vésicule) aura l’avantage d’améliorer le sommeil!
+ d’info sur les plantes: Wikiphyto, Althea Provence, livre: « Traité pratique de phytothérapie, Dr Morel.
+ d’info sur les compléments alimentaires: Examine, Google Scholar

A noter que, dans cette recette, même les ustensiles de cuisine sont très recommandables! Poêle en fonte, pot en terre, planche en bois: zéro plastique, zéro pétrochimie, zéro composants chelou!

Bref, la cuisine de nos arrières-grands-mères était moins catastrophique que la notre!
Enjoy!

Une réflexion sur “Le gras, c’est la vie!

  1. Bonne année à me Vigneron et qui passera. Voici mon site
    approcheglobaleautisme.org
    Qui parle de l’autisme et ses troubles associés, état de la recherche microbiote et autres.j’espère des vues et des soutiens. Je précise que le changement alimentaire a fait des miracles sur moi et ma fille autiste.

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