Arthur Keller, la systémique du bordel

Extraits d’une interview d’Arthur Keller (biographie):

« Plus on fait, moins on accompli. On se disperse dans des petites choses, on ne fait plus de grandes choses, et donc on ne se réalise plus, et on perd l’idée de ce que c’est que de vivre. On ne vit pas, on vit le moment. On est dans du « carpe diem »; (et) je n’ai pas dit qu’il n’en fallait pas! Mais penser que juste ça, ça allait nous apporter le bonheur, c’est l’échec assuré! » (à la minute 56’50 de l’interview).

« (…) Il n’y a pas de résilience qui ne soit territoriale, et même in fine, idéalement, inter-territoriale, et qui ne soit inter-communautaire. Une résilience dans une communauté, ce n’est pas une résilience.
Vous croyez que les autres communautés, qui sont autour de vous, si elles vous voient résilients, et qu’elles ne le sont pas, elles vont vous laissez tranquillement dans votre résilience pendant qu’elles souffrent? Non!
Donc il faut que ce soit communautaire, il faut travailler avec les autres, avec ceux qui sont « pas comme nous », avec ceux avec qui on ne partage pas forcément les mêmes valeurs, les mêmes positionnements, et même avec les cons! Et le con, souvent, c’est nous! »
(1h25’45).

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